Atterrissage budgétaire & Maintenance curative multisite

Par définition, la maintenance curative regroupe l’ensemble des actions correctives techniques des bâtiments qui permettent d’optimiser l’exploitation des sites. Ce qui implique une belle dose de surprises et de situation diverses et variées. Même si cela fait le charme du métier, c’est aussi comparable à un exercice d’équilibriste de haut vol. Combien de rideaux métalliques bloqués ? De cassettes de clim à changer ?  Ou de relamping partiels ou total à prévoir ? Ou encore de dégâts des eaux à anticiper ?

Les bonnes pratiques éprouvées pour concilier atterrissage budgétaire et maintenance :

Connaitre son parc

Même si, dans certains réseaux, le nombre de sites en exploitation est déjà synonyme de « données à vérifier », il est primordial de bien connaitre son parc pour le piloter. Le service maintenance doit être orienté vers l’opérationnel :

• Audit de vétusté du parc pour identifier les sites prioritaires
• Inventaire des équipements pour optimiser la résolution des incidents le cas échéant
• Tournées en région pour comprendre les enjeux opérationnels
• Relation étroite avec les directeurs régionaux et le service immobilier pour anticiper la mise en œuvre des stratégies locales et nationales

Arbitrer les actions de maintenance curatives et de maintenance préventives

Voilà un beau sujet de débat ! Et si j’étoffais mes visites préventives pour réduire mes coûts de maintenance curatives ? Pour un parc vieillissant, cela peut s’entendre ! Programmer des visites préventives multi-techniques pour grouper les petites interventions et anticiper les grosses dépenses, c’est une option réalisable. Cela implique de gonfler le budget préventif dans le but de baisser le nombre d’interventions curatives. Mais pour le faire, il faut connaitre son parc et collaborer avec un prestataire dans lequel vous avez confiance ! 

Détailler les budgets spécifiques

Alors si la tentation est grande d’allouer une enveloppe globale et de la répartir sur le nombre de sites, elle s’avère souvent contre-productive. En effet, analyser les écarts et les justifier sans avoir de cadrage préalable est chronophage et sans valeur ajoutée. De plus, depuis plusieurs années, la maintenance multisite voit son budget fluctuer par des réglementations (R22, ADHAP, bilan carbone…) C’est pourquoi, répartir son budget par lot et/ou par axe stratégique permet d’identifier les plus gros écarts types et de gagner en pertinence d’une année sur l’autre. En bref, adoptons la méthode de Bob Parsons :

« Tout ce qui est mesuré et observé, s’améliore. »

Miser sur le bon sens et la relation humaine

Nous en parlions dans un précédent article. La relation que vous créez entre gestionnaire maintenance et opérationnels permet de rendre efficient le traitement des interventions. Avoir la bonne information au bon moment avec les bonnes qualifications (et oui tout n’est pas forcément URGENT), permet de prioriser, planifier et budgétiser. Et entre nous, être proactifs, c’est quand même plus sympa que de subir les questions du service financier quant à l’atterrissage budgétaire prévisionnel. 😉

Piloter le budget plutôt que le subir

Anticiper l’atterrissage implique de connaitre les rouages fondamentaux d’une gestion budgétaire. Quoi de mieux qu’un café avec le CDG et/ou la compta pour comprendre la répartition des coûts, la différence CAPEX/OPEX, les règles d’amortissement… ? Loin de nous l’idée de vous transformer en expert comptable, nous parlons, juste, de bon sens et de curiosité.

Et chez Bleu nuit, nous sommes curieux, dotés de bon sens (restons humbles !) et avides de construire avec vous un service externalisé partiel ou total pour la direction technique de votre enseigne. Alors si cet article vous parle, n’hésitez pas à nous contacter et nous retrouver sur Linkedin

Juliette