Faire avec l’existant, apporter de la nouveauté à moindre coût, tenir des délais serrés…Le Home staging a démocratisé ces pratiques en B2C. Or, les entreprises connaissent les mêmes contraintes ! Comment optimiser les investissements lors d’un changement de concept ? Ou comment déployer un même concept sur un réseau étendu ? Ou encore, comment inciter les franchisés à sauter le pas alors que la progression de CA n’est pas forcément au rendez-vous ? Pour toutes ces raisons, les relooking de magasins voient leur profondeur de gamme s’élargir : relooking complet, relooking light ou retail staging.
Quelles sont les cibles du retail staging ?
Nous pourrions simplement répondre : Tous les réseaux ! Mais allons plus loin dans le concret. Nous avons tous en tête ces trois cas de figures représentant des cibles intéressantes pour le retail staging :
- Le réseau mixte (franchisés et succursales) qui s’apprête à déployer son nouveau concept. Son parc peut déjà comporter 2, 3 ou 4 concepts qui cohabitent.
- Le réseau Franchisé dont le cheval de bataille est le seuil de rentabilité par site qui aimerait faire adhérer ses franchisés à son concept en limitant les risques financiers.
- Le réseau qui souhaite proposer une expérience client différenciante et proposant un concept unique par site.
Pourquoi se tourner vers le retail staging ?
La politique de cost saving ou de cost killing, engendre une optimisation des coûts dans tous les services. La direction technique et les travaux neufs sont alors missionnés pour réduire le ratio €/m².
Or, pour avoir des résultats rapides, jouer sur les coûts est plus efficace que d’augmenter les surfaces ! La quête de l’optimisation de chaque euro est alors ouverte. Et pour apporter de la nouveauté dans un concept magasin, des arbitrages doivent alors être faits… Adapter le nouveau concept en gardant le mobilier existant ? Repeindre ou tapisser un pan de mur d’une couleur marquante du nouveau concept ? Se focaliser sur un concept vitrine différenciant ? Faites vos choix !
Planifier des travaux sur un site nécessite souvent un arrêt partiel ou total d’exploitation. Le retail staging à l’avantage de faire avec l’existant et donc de limiter, voire d’annuler, la perte d’exploitation. C’est un bon moyen de sauvegarder le CA en attendant la croissance objectivée grâce à la nouvelle expérience client attendue.
Enfin, Le retail Staging englobe des notions qui font parties intégrantes des stratégies d’entreprises :
- L’économie circulaire en donnant une deuxième vie à des éléments existants
- Faire plus avec moins en englobant plus de rénovations avec un budget réduit
- Uniformiser les différents concepts existants en accentuant des points marquants
Quelles en sont les étapes ?
Sans partir dans l’énumération des différentes étapes qui jalonnent des chantiers de travaux neufs dans le retail, nous pouvons nous attarder sur les points de vigilance pour le retail staging.
Après avoir identifié les éléments marquants du concept concernés par le retail staging, une revue de l’existant est toujours bénéfique. Inventorier les éléments à garder et à transférer sur un autre site permet d’optimiser les quantités commandées. Cette phase d’avant-projet réduit le montant des commandes et permet de raccourcir les délais de démarrage de chantiers. Alors, imaginez un instant si vous étiez en capacité de limiter le temps de dépôt de dossiers en simplifiant les plannings d’exécution des chantiers ? Allez, restons les pieds sur terre et parlons-en autour d’un café 😉 En attendant, retrouvez-nous sur Linkedin
Juliette
